22 janv. 2012

Géopolitique du Maghreb et du sahel : soulèvement targui au Mali

Est-ce que le bouillonnement que vit actuellement la région du sahel est une des conséquences inéluctable et naturelle du démantèlement de l’état libyen sous le règne de kadafi ex roi des rois d’Afrique qui a su maîtriser les tenants et les aboutissants des enjeux stratégiques, géopolitiques et ethniques dans cette région sensible aussi bien pour l’Afrique que pour l’Europe ? 


Dans sa dernière guerre de survie contre la rébellion, kadafi a fait appel à quelques milliers de mercenaires touaregs que ce soit du Niger ou du mali, Il les a entraîné, équipé et super armé tout au long de ses batailles de Misrata ,Zaouia, Zliten etc ; ce qui les aguerris et affûtés et dés les prémices de la déposition du guide ils ont fui le théâtre des opérations amenant avec eux armes munitions de tous calibres et véhicules tous terrains. 

De retour au bercail , entre autre au nord du mali dans la région du kidal,qui a connu des soulèvements en 1990 et 2000, ils ont vite voulu déterrer la hache de guerre enfouie depuis les accords d’alger de 2009 et mené des actions militaires organisées simultanément dans les villes Aguelhok et Tessalit. Il s’agit bel et bien d’une insurrection orchestrée par une organisation dite mouvement de libération nationale des Azawad qui regroupe toute la minorité Amazigh du nord du mali et réclame l’indépendance pure et parfaite du mali pour ainsi instituer un état souverain dans le désert sahélien et qui pourrait éventuellement regrouper les autres composantes du grand domaine amazigh d’Algérie, du Niger et de Libye. ( voir planche thématique ) 
L’ère de l’autodétermination au sein d’un même pays est révolue, le Maghreb et le sahel africain connaitront sans doute, prochainement des soulèvements similaires ,au vu de la quantité et la qualité d’armement exfiltrée de Libye avec préméditation extérieure ou non et circulant librement dans la région; ce qui fait que la solution sécuritaire et militaire préconisée par les puissances étrangères ,n’est pas la panacée ; seule une solution basée sur la lutte contre la pauvreté, l’intégration économique et la participation des autochtones dans l’exploitation des richesses nationales, peut sauver la situation et garantir une perspective pour les générations futures. A défaut c’est le terrorisme, le trafic de drogues, le rapt , le crime transnational , l’émigration subsaharienne etc, bref le chaos généralisé ! 

Source: .come4news

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