15 févr. 2012

Le MNLA respecte la personne humaine.

Le MNLA respecte la personne humaine.:
Les exactions sommaires décrites à Aguelhoc ne font partie ni du code d'honneur ni de l'art de la guerre des azawadiens.

Dès lors les autorités maliennes ne sauraient manifestement utiliser cette argumentation pour se soustraire au règlement du problème de l’Azawad, à celui de la bonne gouvernance, de l’état de droit, de la démocratie, de la corruption, de la lutte contre AQMI et de la drogue. Les déclarations du pouvoir malien sur des exécutions des soldats de l'armée régulière à Aguelhoc, visant à discréditer le MNLA, sont donc à écarter.

Nous avons suffisamment l'habitude de voir le Mali tenter d'assimiler les combattants de l’Azawad à AQMI, aux trafiquants de drogue et aux déserteurs de l’armée libyenne dans le soucis de créer un énorme amalgame, qui serait facile à vendre aux Occidentaux en vue d’obtenir une Sainte Alliance contre le peuple de l’Azawad.

D’ailleurs, le gouvernement malien, par la démonstration qu’il vient de faire de son arsenal militaire sophistiqué à l’encontre des azawadiens, est venu apporter un démenti fracassant à toutes ses déclarations antérieures sur son incapacité militaire à affronter AQMI sur son territoire national. La branche armée du MNLA est composée d’authentiques azawadiens. La majorité de ses combattants ne vient pas de la Libye comme certains veulent le faire croire, mais bel et bien de l’armée malienne et des précédentes révoltes de l'Azawad de 2006 et de 2008.

Néanmoins, quelques azawadiens retenus malgré eux en Libye, qui se sont retrouvés soudainement libres de leurs mouvements à la chute du régime de Kadhafi, sont revenus dans leurs pays. Le Mali a toujours traité les combattants de l’Azawad comme étant des mercenaires venus de l’étranger mais la réalité est toute autre.

Le chef de l'Etat lui-même n'a pas hésité le 1er février dernier à appeler les ressortissants du sud à distinguer les azawadiens "blancs" qui "qui vivent avec nous" de ceux qui ont pris les armes. C'est dire l'absence de reconnaissance de la citoyenneté malienne des azawadiens "blancs".

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