10 févr. 2012

Mali: accord avec des rebelles

Le président Touré a reçu le soutien des principaux partis représentés à l’Assemblé nationale.
Le gouvernement malien et l’Alliance démocratique du 23 mai pour le changement ont lancé samedi soir à Alger un appel « pressant » demandant l’arrêt des hostilités dans le nord du Mali, a rapporté l’agence de presse gouvernementale algérienne APS, citant une source proche du dossier.



L’appel est intervenu à l’issue d’une réunion tenue du 2 au 4 février dans la plus grande discrétion.


La délégation du gouvernement malien était conduite par le ministre des Affaires étrangères.


Le nom du chef de la délégation de l’Alliance du 23 mai n’a pas été divulgué, comme d’ailleurs celle du facilitateur algérien.


Les participants à cette réunion ont condamné le recours à la violence et déploré les pertes en vies humaines de ces dernières semaines dans le nord du pays.


Ils ont appelé à « privilégier le dialogue et la concertation » pour la prise en charge les aspirations des populations de cette région, ce qui avait fait défaut jusqu’ici.


Ils ont d’ailleurs reconnu des retards dans l’application des programmes consignés dans l’accord de juillet 2006 et du Pacte national.


Les participants ont convenu de faire appel à « toutes les bonnes volontés » à Kidal, Gao, Tombouctou et dans le reste du Mali.


Objectif : favoriser la création des conditions nécessaires à la mise en place des « solutions appropriées », pour améliorer les conditions de vie des populations.


Le gouvernement malien s’est déclaré disponible à poursuivre et approfondir le dialogue avec tous les acteurs concernés.


L’Alliance a été mandatée pour entreprendre des contacts exploratoires élargis, en vue de préparer une mission de paix, ce qui implique que d’autres tendances de la rébellion touareg n’étaient pas partie prenant dans la reprise du dialogue entre le gouvernement et l’Alliance du 23 mai.


Contacté le jour de l’ouverture de la réunion d’Alger, un responsable du MNLA nous a déclaré, je cite : « nous ne sommes pas à Alger et n’avons aucun représentant là-bas ».


Les participants à cette rencontre ont estimé que la reprise des hostilités dans le Nord, ne sauraient détourner les énergies de la véritable menace qui réside dans le terrorisme et le crime transnational organisé, qu’il s’agit de combattre « sans concessions ».


Le facilitateur algérien a déclaré que des « dispositions sont en voie de mise en place », afin de répondre aux « graves conséquences humanitaires » provoquées par la reprise des hostilités dans le nord du Mali.


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