23 févr. 2013

Plainte pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » à l’encontre des autorités de transitions et du commandement militaire du Mali


Communiqué du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad)

" ... plusieurs centaines de civils sommairement assassinées (...) depuis le déclenchement par l’armée française de l’opération Serval le 11 janvier 2013"

Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), dument mandaté par l’ensemble des Chefs de tribus, de fractions, de villages, des Chefs coutumiers et religieux représentant l’ensemble des populations de l’Azawad, toute régions confondues (Gao, Kidal Tombouctou), informe l’opinion nationale et internationale que le MNLA a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) contre les autorités de transitions et le commandement militaire du Mali.

Des poursuites pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » ont été déposées auprès de la CPI contre Monsieur Dioncounda TRAORE, Président intérimaire du Mali, en tant que premier responsable de la République du Mali, ainsi que contre l’ensemble de son gouvernement intérimaire installé à la tête du Mali à la suite du putsch militaire de mars 2012.
Les responsables du commandement militaire de la République du Mali sont particulièrement visés par cette plainte et sont poursuivi pour « crime de guerre » et « crimes contre l’humanité » à l’encontre des populations civiles azawadiennes à la suite des massacres commis par les soldats de l’armée malienne sur l’ensemble des territoires sur lesquels elle s’est redéployée. On dénombre plusieurs centaines de civils sommairement assassinées, dont une infime partie a déjà été rendue publique et dénoncée par Human Rights Watch et Amensty International. A ce jour, les saccages, les pillages, les viols et les assassinats se poursuivent impunément et ce, depuis le déclenchement par l’armée française de l’opération Serval le 11 janvier 2013.
Il est complètement intolérable que les troupes de l’armée malienne continuent, en toute impunité, à faire subir aux populations civiles de l’Azawad, en particulier contre les Touaregs et les Maures, des exactions en tout genre, allant du viol à l’assassinat sans que la communauté internationale ne réagisse fermement face à ces actes immoraux et criminels.
Nous rappelons que le MNLA n’a jamais usé de ces pratiques indignes et inhumaines. L’armée malienne ne sait être vaillante que contre les civils qui se sont retrouvés à leur merci contre leur volonté, sans qu’ils ne puissent compter sur aucune protection. Le MNLA demande, à cet effet, que les forces militaires internationales, en particulier françaises, qui ont ouvert la voie au redéploiement de l’armée malienne dans l’Azawad garantissent au minimum la protection des civils azawadiens en exerçant, de toute urgence, un strict contrôle sur les soldats de l’armée malienne.
Un bilan des exactions maliennes, depuis le 11 janvier, sera très prochainement publié sur le site officiel du MNLA.
Kidal, le 22 février 2013

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