22 mars 2013

Azawad: "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad.

DORO (SIWEL) — Un communiqué du MNLA publié hier sur son site officiel affirme que " de nombreux azawadiens ont informé le MNLA qu'ils allaient prendre en charge eux-mêmes leur protection assurant qu'ils préfèrent "mourir en se défendant" plutôt que de "mourir les mains attachés derrière le dos" après avoir subi "viol et tortures": "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad". 


Le communiqué du MNLA : URGENT/ Témoignages forcés à Doro


Azawad, le dessous des cartes: Or, uranuim, gaz et pétrole pour le plus grand malheur des Toauregs.(PH/DR)
Azawad, le dessous des cartes: Or, uranuim, gaz et pétrole pour le plus grand malheur des Toauregs.(PH/DR)
Le communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, fait état de l’arrivée à Doro de l'armée malienne le jour de la foire. Ces derniers ont "forcé une centaine d'azawadiens a attendre "des journalistes" qu'ils sont allés chercher à Gao afin de "recueillir" les témoignages de ces personnes qu'ils retiennent de force par la terreur et la persuasion des armes".

Le MNLA parle des "victimes du terrorisme militaire malien" [...] "sommées de témoigner de "l'irréprochabilité de l'armée malienne", "pas d'exaction", " pas d'exécution extrajudiciaire", " pas de viol", "pas de pillage" etc., sous peine de subir toutes ces exactions".

Le communiqué tire la sonnette d'alarme sur" l'intensification des situations d'arrestations, de disparitions, de viols et d'assassinat" dans l'Azawad et "interpelle une dernière fois les instances internationales, et en particulier la France", cette dernière étant tenue pour responsable de de la "réintroduction des soldats maliens dans l'Azawad". La France et la communauté internationale ont été interpellés par le MNLA sur leur "entière responsabilité dans cette opération de nettoyage ethnique", jugeant les indignations et les condamnations "scandaleusement "timides"

Le communiqué précise que le MNLA a été "dûment informé" de la détermination de la population civile "à s'organiser en groupe d'autodéfense". Le MNLA fait le constat de l'inaptitude de l'armée française à " faire cesser les crimes de guerre commis contre les civils" de même qu'elle demeure inapte à empêcher "la vengeance ethnique malienne" alors que c'est à la faveur de l'opérations Serval que le redéploiement des militaires maliens à été possible tout en "empêchant de facto le déploiement du MNLA sur le territoire de l'Azawad pour garantir la sécurité des civils".

Les azawadiens eux, ont informé le MNLA "qu'ils allaient prendre en charge eux-mêmes leur protection assurant qu'ils préfèrent "mourir en se défendant" plutôt que de "mourir les mains attachés derrière le dos" après avoir subi "viol et tortures": "Mourir pour mourir, autant mourir dans la dignité", tel est le dernier mot des civils de l'Azawad.

nbb,
SIWEL

Lien sur le site du MNLA, voir communiqué "URGENT/ Témoignages forcés à Doro"

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