16 oct. 2011

Prochain forum international à Bamako sur l'eau dans les pays du bassin du Niger

Selon ses organisateurs, le forum a pour but de promouvoir des solutions opérationnelles, notamment dans le cadre de la coopération décentralisée, et des actions de terrain exemplaires répondant aux défis de l'accès à l'eau et à l'assainissement.
Le droit à l'eau potable a été reconnu, en juillet 2010, comme un droit fondamental par les Nations Unies. Or, d'après le rapport 2010 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 900 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à un point d'eau amélioré dont plus de 337 millions en Afrique subsaharienne.

Le même rapport stipule que cette situation est particulièrement alarmante dans le bassin du fleuve Niger auquel appartiennent neuf pays: le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, la Côté d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.
Ils se mobilisent à travers un certain nombre d'actions. En effet, en 2004, à l'invitation du président français Jacques Chirac, lors de la conférence de Paris sur la question, les Etats membres de l'Autorité du Bassin du Niger (ABN) signent la déclaration dite de Paris.
Une déclaration qui a abouti à l'adoption d'un processus de vision partagée pour le développement du bassin du fleuve Niger, avec la mise en place d'un plan d'action et de développement durable ainsi qu'un programme d'investissement et la ratification d'une charte de l'eau du bassin.
Selon les experts de l'ABN, aujourd'hui, de grands progrès ont été accomplis, une expérience considérable a été engrangée par l'ABN.
Mais devant l'ampleur des défis nouveaux dus aux effets du changement climatique, à la pression de la démographie, aux problématiques multiples du fleuve Niger, à la nécessité de parvenir à la sécurité alimentaire des populations du Sahel, le temps politique doit impérativement s'accélérer, soulignent les mêmes experts.
Les organisateurs expliquent que ce forum, qui sera conjointement organisé par le Mali et la Fondation Chirac, regroupera les chefs d'Etat et de gouvernement des neuf pays concernés ainsi que le secrétaire général de l'ONU et les directeurs généraux des Institutions spécialisées de l'ONU.
On notera également la présence des présidents d'institutions internationales telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l'Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA) et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
source:Afriquinfos

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