Selon ses  organisateurs, le forum a pour but de promouvoir des solutions  opérationnelles, notamment dans le cadre de la coopération  décentralisée, et des actions de terrain exemplaires répondant aux défis  de l'accès à l'eau et à l'assainissement. 
Le droit à l'eau  potable a été reconnu, en juillet 2010, comme un droit fondamental par  les Nations Unies. Or, d'après le rapport 2010 de l'Organisation  mondiale de la santé (OMS), près de 900 millions de personnes dans le  monde n'ont pas accès à un point d'eau amélioré dont plus de 337  millions en Afrique subsaharienne. 
Le même rapport  stipule que cette situation est particulièrement alarmante dans le  bassin du fleuve Niger auquel appartiennent neuf pays: le Burkina Faso,  le Bénin, le Cameroun, la Côté d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger,  le Nigeria et le Tchad. 
Ils se mobilisent à  travers un certain nombre d'actions. En effet, en 2004, à l'invitation  du président français Jacques Chirac, lors de la conférence de Paris sur  la question, les Etats membres de l'Autorité du Bassin du Niger (ABN)  signent la déclaration dite de Paris. 
Une déclaration qui  a abouti à l'adoption d'un processus de vision partagée pour le  développement du bassin du fleuve Niger, avec la mise en place d'un plan  d'action et de développement durable ainsi qu'un programme  d'investissement et la ratification d'une charte de l'eau du bassin.
Selon les experts  de l'ABN, aujourd'hui, de grands progrès ont été accomplis, une  expérience considérable a été engrangée par l'ABN. 
Mais devant  l'ampleur des défis nouveaux dus aux effets du changement climatique, à  la pression de la démographie, aux problématiques multiples du fleuve  Niger, à la nécessité de parvenir à la sécurité alimentaire des  populations du Sahel, le temps politique doit impérativement  s'accélérer, soulignent les mêmes experts. 
Les organisateurs  expliquent que ce forum, qui sera conjointement organisé par le Mali et  la Fondation Chirac, regroupera les chefs d'Etat et de gouvernement des  neuf pays concernés ainsi que le secrétaire général de l'ONU et les  directeurs généraux des Institutions spécialisées de l'ONU. 
On notera également  la présence des présidents d'institutions internationales telles que la  Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l'Union  économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA) et l'Organisation  internationale de la Francophonie (OIF).
source:Afriquinfos