Alors que le dialogue politique engagé dans notre pays a du plomb dans l’aile, le mnsd nassara, un parti de la mouvance présidentielle vient à travers une lettre adressée au président de la ceni remettre en cause le processus d’enrôlement biométrique.
Les termes de la lettre Numéro 021 du 29 novembre 2019 , du Président du MNSD/NASSA, Seini Oumarou, adressée au Président de la CENI , sont révélateurs d’un véritable malaise politique qui risquerait d’entraver une bonne tenue, transparente, crédible, et honnête , des élections générales, prévues pour 2020 / 2021.
Il y a lieu de prendre des dispositions diligentes utiles pour permettre au dialogue politique national amorcé il y a quelques mois mais qui se trouverait bloqué quelque part , de se poursuivre dans la sérénité afin de parvenir à un consensus national acceptable par tous pour l’organisation des élections ,communales, legislatives et présidentielles , dans la Concorde nationale.
Quand un allié du pouvoir comme le MNSD/NASSARA pointe du doigt des irrégularités dans la procédure de l’enrôlement biométrique des électeurs et dépose des plaintes devant les juridictions compétentes, il y a lieu de bien revoir les choses et de se poser des questions au plus haut niveau de l’ Etat envue de bien déceler ce qui ne marche pas dans notre processus électoral et faire prendre des mesures qui s’imposent pour ramener la sérénité.
Les doutes soulevés par la lettre du président du MNSD, adressée au président de la CENI, maitre Sounna Issaka, méritent que l’on se penche sérieusement sur une enquête approfondie pour bien vérifier les griefs portés par le MNSD/NASSARA contre l’enrôlement des électeurs, dans les régions de Diffa, Tillabery et Agadez.
Le MNSD/NASSARA est un parti politique qui est de la majorité politique au pouvoir, ses dénonciations sont loins d’être des critiques politiciennes gratuites , par conséquent , il serait hautement souhaitable de créer un climat politique empreint de confiance mutuelle et de sincérité afin d’éviter à notre pays des crises préélectorales ou postélectorales inutiles , aux conséquences incalculables très pénibles.
Par Issoufou Boubacar Kado MAGAGI. (Contribution Web)