L’état d’urgence a été prorogé dans les départements de Tillabéri et de Gothèye (région de Tillabéri) par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 25 mars dernier.
Cette mesure y avait été proclamée par décret le 7 décembre 2018 « pour donner aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité déployées dans la zone, les pouvoirs nécessaires pour rassurer la population et protéger l’intégrité du territoire nigérien contre la menace terroriste », justifie le gouvernement dans un communiqué officiel.
Mais, malgré l’instauration de l’état d’urgence, les groupes armés et terroristes continuent de dicter leur loi dans ces deux départements comme dans plusieurs autres départements de cette région frontalière avec le Burkina Faso et le Mali.
Selon le gouvernement nigérien, c’est d’ailleurs cette proximité avec le Mali qui est la cause de cette insécurité, car ce sont les événements survenus en Libye qui ont entraîné l’occupation d’une partie du territoire septentrional du Mali par des groupes terroristes dont les agissements affectent le Niger.
