Le bilan de l’explosion d’un camion-citerne à Niamey, dans la nuit du 5 au 6 mai 2019, s’est alourdi. Alors que les chiffres officiels communiqués au départ faisaient état de 55 morts carbonisés sur les lieux du drame, au soir du 6 mai, l’on enregistrait déjà 60 morts selon les autorités.
« Le bilan a malheureusement évolué, il s'est alourdi peu avant l'inhumation des personnes décédées lundi après-midi pour atteindre jusqu'à 60 morts », a soutenu le capitaine Hamani Adamou Abdoul-Aziz, commandant du Groupement d'incendie et de sécurité de Niamey. Et selon certaines sources, ces chiffres ont encore accru ce jour.
Comme l’explique le ministre de la Santé publique, « le bilan initial est de : 55 morts (calcinés, et non identifiables); 38 blessés dont 20 graves (brûlés) repartis dans les hôpitaux de Niamey. Un intoxiqué par la fumée, pris en charge sur place ». « Malheureusement, 3 blessés pris en charge à l’hôpital national de Niamey sont décédés; portant le nombre total de décès le 6 mai à midi à 58 morts».
Dr Idi Illiassou Mainassara, le ministre de la santé, a tenu à préciser que la prise en charge des blessés est « assurée gratuitement dans les différents services spécialisés des hôpitaux publics de Niamey » jusqu’à leur guérison.
Suite à ce drame, le chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou, s’est personnellement rendu au chevet des victimes, le 6 mai. Dans le sillage de la visite présidentielle, plusieurs autres membres du gouvernement et autorités du pays se sont également relayés dans les différents hôpitaux de la capitale où sont internés les blessés.