Sous la coordination du président français, Emmanuel Macron, Paris a abrité, les 5 et 6 juillet 2019, la première réunion conjointe des ministres de l’Education du G5 Sahel et du G7, consacrée à la lutte contre les inégalités dans les pays en développement grâce à une éducation favorisant l’égalité femmes-hommes, un enseignement et une formation techniques et professionnels de qualité.
Au terme de la rencontre à laquelle prenait part le ministre de l’Enseignement primaire du Niger, Daouda Mamadou Marthé, il a été noté que dans les pays du Sahel, seulement trois enfants sur dix quittent le système scolaire en ayant acquis les compétences minimales exigées à la fin du primaire. Les filles constituent l’essentiel de cette couche.
Aussi, les ministres de l’Education des sept premières puissances de la planète se sont engagés à encourager douze années d’éducation de qualité pour tous les enfants, en particulier les filles les plus difficiles à atteindre, notamment celles vivant dans un contexte de conflit, de crise et de fragilité ainsi que dans les régions rurales, les filles mariées et les filles en situation de handicap.
Jean-Marie Nkoussa