« Oui, le peuple nigérien est profondément attaché à ces valeurs parce qu’il est convaincu que l’unité africaine est la seule voie qui permettra d’assurer la renaissance, la dignité et le progrès pour chacun de nos pays et pour l’ensemble du continent. »
Mahamadou Issoufou n’a pas failli à sa réputation de champion de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca). En panafricaniste fort convaincu, le chef de l’Etat nigérien, hôte de la 33e conférence de l’Union africaine, a une fois de plus donné le ton lors de son allocution, le 7 juillet au palais des Congrès devant ses pairs, en ouverture de la 12e session extraordinaire sur cet accord de libre-échange.
Il a axé son propos liminaire sur l’accompagnement lié aux investissements, à la concurrence et la propriété intellectuelle pour une meilleure rationalisation des retombées.
Avec 27 ratifications sur 54 Etats signataires à ce jour, le protocole sur cet accord a enregistré des avancées notables.
Mais la Zleca n’est qu’un premier jalon. Le premier maillon du plan décennal (2013-2023) qui compte 11 autres projets phares dont la mise en place d’un réseau intégré de trains à grande vitesse, une stratégie de matières premières ou encore des projets d’institutions financières africaines.
Pour le premier citoyen du Niger, la réalité de l’intégration économique africaine passe par l’union douanière, le marché commun et l’union monétaire dont les années d’entrée en vigueur ont été respectivement fixées en 2019, 2025 et 2030.
La vision plaidée par le président de la République est celle d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène internationale ».
Puisque, a-t-il poursuivi, « sans infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques et de télécommunications, ...