Le Sommet extraordinaire de l’Union africaine consacrée à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) s’est tenu dimanche au palais des Congrès de Niamey, sous la présidence du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA.
Un sommet historique à double titre. D’abord parce que la rencontre a réuni une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement du continent, un record en la matière.
Outre Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Patrice Talon (Bénin), Macky Sall (Sénégal), Alpha Condé (Guinée), Paul Kagame (Rwanda), Faure Gnassingbé (Togo), Félix Tshisekedi (RDC), Abdel Fattah al-Sissi (Egypte), Muhammadu Buhari (Nigeria), Nana Akufo-Addo (Ghana), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Idriss Déby Itno (Tchad) étaient tous présents.
L’histoire retiendra également que c’est la capitale du Niger qui a vu l’entrée en vigueur de l’accord sur la Zleca qui vise l’élimination progressive des barrières tarifaires et non tarifaires au commerce entre pays du continent. Une zone de 1,2 milliard de personnes avec un produit intérieur brut estimé à plus de 2500 milliards USD.
Jean-Marie Nkoussa
