La crue exceptionnelle du fleuve Niger n'a pas fini de faire parler d'elle. Dans la région de Tillabéri, le pire a été évité de justesse dans la filière riz. Comme l’affirme dans les colonnes du Sahel dimanche, Falké Oumarou Idrissa, directeur régional de l’Office national des aménagements hydro-agricoles (Onaha), la hausse du niveau du fleuve conjuguée à d'abondantes pluies menaçaient en début du mois de septembre une quinzaine de périmètres rizicoles d'une superficie de plus de 3000 hectares dans la région.
Cette menace planait plus précisément sur trois unions de coopératives rizicoles des départements de Say et de Kollo. Pour faire face à ce qui aurait pu avoir des conséquences graves sur le plan agroalimentaire, d'importantes dispositions et moyens ont été mis en place par la direction régionale de l’Onaha et les coopératives.
Selon Falké Oumarou Idrissa, l’Onaha a mobilisé des engins, des matériels et même du personnel pour maîtriser la menace à Kollo et Say.
Il faut dire que la montée des eaux du fleuve Niger au cours de cette saison des pluies a causé beaucoup de pertes dans le secteur agricole. Au 10 septembre 2019, selon des chiffres communiqués par le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, Laouan Magagi, 851 têtes de bétail ont été emportées par les eaux et plus de 2,2 millions d’hectares de terres détruites.
SG
Lire aussi: