Entrée dans sa phase opérationnelle le 28 octobre 2019, le recensement biométrique des agents de l’Etat engagé par le gouvernement avec l'appui de la Banque mondiale suit son cours normal. Placée sous l'égide du Projet de Capacités et de performances du secteur public (PCDS), son coût est évalué à environ 2 milliards de FCFA, selon le PCDS cité par l’ANP.
L’objectif de ce recensement est au moins triple. Notamment, améliorer l’efficacité de la gestion des ressources humaines, développer une base de données d'identification des agents et assainir le fichier de l’Etat.
En plus des fonctionnaires, l’opération de recensement va concerner les étudiants et les bénéficiaires de bourses et aides sociales, les retraités.
Rappelons qu’au Niger, 50 000 fonctionnaires ont été recrutés ces huit dernières années. Et parmi ces agents, plusieurs se comptent dans les rangs des forces de défense nationale, à cause notamment de la lutte contre le terrorisme, et des groupes armés.