18 déc. 2019

Une rencontre de clarification à huis clos , entre les couches socio-professionnelles et le pouvoir, sur la sécurité au Sahel, s’avère plus productive…

Si la position initiale du Niger sur le statut de Kidal, sur la sécurité au Sahel, devrait évoluer, une réunion d’explication à huit clos avec les forces vives serait plus productive que ces accusations mutuelles portées devant l’international.

Les bases militaires étrangères sont là pour nous assister, mais sur le terrain leur utilité, les résultats, se font encore attendre.
C’est le sentiment général qui se dégage de l’opinion publique.

Cette haine réciproque entre les partisans de la présence des bases militaires et ceux qui manifestent leur opposition à la dite présence, n’a pas sa raison d’être. Elle fait le jeu des terroristes, elle fait une publicité gratuite consciente ou inconsciente aux terroristes. Imaginez que toutes ces déclarations contre la présence des bases militaires françaises sont pour les terroristes, ça sera une grande catastrophe pour notre pays.

Car la majorité de ces déclarations sont issues des structures organisées des jeunes scolaires et étudiants ,des acteurs de la société civile , des travailleurs et fonctionnaires. Or nous savons très bien que les dites structures sont très hostiles aux terroristes, il n’est pas possible qu’elles soient proches des terroristes.

Par conséquent, s’il vous plaît, évitons ce genre d’amalgame.

C’est cette haine réciproque entre nigériens que chercheraient nos ennemis, afin qu’ils brandissent à l’opinion publique internationale pour mieux nous discréditer et faire leur propagande.

Si des fausses informations circulent sur les réseaux sociaux pour nuire à notre pays, il serait très possible de les intercepter, les détruire et les démentir comme cela se fait ailleurs.

N’oublions pas que notre président de la république a été très clair et extrêmement courageux, sur le statut de Kidal, il avait ardemment soutenu que ce statut doit changer car toutes les attaques contre notre pays partent de Kidal. Nous savons aussi que la province de Kidal est sous protection de l’armée française et des sécessionnistes maliens.

C’est ça la position de notre pays exprimée par notre chef devant les hautes autorités politiques maliennes . Par la suite , plusieurs nigériens et acteurs de la société civile , se sont appropriés cette ligne tracée par notre président de la république.

S’il ya des informations importantes à donner aux acteurs sociaux, qui peuvent faire évoluer leur position, il serait hautement souhaitable de se retrouver à huit clos pour échanger, clarifier et s’entendre sur l’essentiel nécessaire, qui devrait nous unir , c’est-à-dire, les intérêts supérieurs du peuple souverain du Niger.

Le débat sur la sécurité tel qu’il est abordé par certains , c’est à dire considérer tous ceux qui s’opposeraient à la présence des forces françaises sur notre territoire, seront considérés comme des terroristes,
paraît contre productif , et source de querelles politiciennes inutiles , un dialogue franc et constructif entre les représentants de toutes les couches socio-professionnelles et les hautes autorités politiques, serait plus nécessaire en vue de désamorcer cette surenchère qui nuit à l’image de marque de notre pays.

Par Issoufou Boubacar Kado MAGAGI. (Contribution Web)

December 18, 2019 at 09:29AM

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