A en croire Hervé Hehomey (photo), le ministre béninois des Infrastructures et des Transports, le bilan du sous-secteur routier est globalement satisfaisant. « Nous avons achevé 771 kilomètres de routes bitumées. Nous avons aujourd’hui 1385 kilomètres de routes en chantier en cours d’exécution [...] Lorsque je parle de routes en chantier, ce sont les routes dont les taux d’exécution ont déjà dépassé les 30 à 40% », a-t-il révélé dans une interview accordée le 27 avril au journal en ligne Levenementprecis.
Hervé Hehomey est revenu sur l’an 4 du Programme d’actions du gouvernement (PAG) de Patrice Talon, qui a accédé au pouvoir en avril 2016. Entre les chantiers réalisés et ceux en cours, le gouvernement s’apprête à lancer de nouveaux projets concernant 445 km de routes, qui sont en phase de démarrage. « Quand je parle de démarrage, c’est que les marchés sont signés », clarifie-t-il.
Conformément aux capacités de mobilisation des fonds élaborées dans le PAG, « il n’y a pas de raisons qu’avant la fin du quinquennat en 2021, le reste ne soit pas exécuté », rassure le ministre.
A travers ces chantiers routiers qui complètent l’offre maritime et aérienne, le Benin veut devenir un carrefour sous-régional incontournable en se dotant d’un système intégré d’infrastructures et des services de transport performants. « Nous allons cesser de servir que de corridor pour les autres. Nous allons vers une véritable plateforme de services logistiques et d’exportation. »
Hervé Hehomey y voit d’ailleurs une forte corrélation entre le secteur des infrastructures et des transports et la croissance économique du pays. « Nos résultats sont en lien direct avec le taux de croissance du Bénin et ce taux en 2018, pour les derniers chiffres que nous avons, était de 6,7% et en 2019 tous les spécialistes s’accordent sur ...