Les personnalités proches de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja arrêtées depuis dimanche pour des "soupçons d'atteinte à la sûreté de l'Etat" seront "remises en liberté", a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Ousmane Cissé dans un communiqué.
"A la date d'aujourd'hui 14 personnes, leaders politiques et directeurs généraux, sur lesquelles pèsent des soupçons d'atteinte à la sûreté de l'Etat en cherchant à déstabiliser les institutions de la transition, ont été interpellées et gardées par les services de police", a dit le ministre.
"Dans un souci d'apaisement, toutes les personnes interpellées seront remises en liberté", a-t-il affirmé, sans préciser la date de leur libération.
Le pouvoir avait annoncé lundi l'arrestation la veille d'une dizaine de personnes proches de l'ex-président Tandja, renversé le 18 février, pour "activités subversives" contre le régime de transition issu du putsch.
"Les investigations ont permis de corroborer des informations fournies par les services de renseignements sur une grande entreprise de déstabilisation fort heureusement rapidement éventée et neutralisée", a poursuivi M. Cissé.
"L'impunité n'aura plus cours", a-t-il averti, évoquant les audits actuels dans des sociétés et offices publics.
Des "mesures de liberté surveillée" déjà imposées à "d'anciens ministres du gouvernement déchu sont maintenues" et élargies aux "anciens directeurs" récemment interpellés, a-t-il souligné.
Le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte) et le gouvernement "mettent en garde contre toute velléité de remise en cause des acquis actuels du peuple nigérien" et appellent à "un sursaut patriotique", a-t-il martelé.
Plus tôt vendredi, les avocats des personnalités détenues ont annoncé avoir porté plainte pour "arrestations et séquestrations arbitraires" contre le ministre de l'Intérieur, le directeur de la police judiciaire et le commandant de la compagnie nationale de sécurité.
Selon l'un des avocats, Souley Oumarou, les personnes arrêtées sont au nombre de dix-sept et détenues dans un camp de la police à Niamey.
Les arrestations, qui ont visé au moins quatre ex-ministres, ont été dénoncées par l'ancien parti au pouvoir, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD).
Mamadou Tandja, renversé après 10 ans à la tête du pays, et l'ex-ministre de l'Intérieur Albadé Abouba sont toujours aux mains des putschistes qui ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n'a pas été fixée.
Romandie.com
"A la date d'aujourd'hui 14 personnes, leaders politiques et directeurs généraux, sur lesquelles pèsent des soupçons d'atteinte à la sûreté de l'Etat en cherchant à déstabiliser les institutions de la transition, ont été interpellées et gardées par les services de police", a dit le ministre.
"Dans un souci d'apaisement, toutes les personnes interpellées seront remises en liberté", a-t-il affirmé, sans préciser la date de leur libération.
Le pouvoir avait annoncé lundi l'arrestation la veille d'une dizaine de personnes proches de l'ex-président Tandja, renversé le 18 février, pour "activités subversives" contre le régime de transition issu du putsch.
"Les investigations ont permis de corroborer des informations fournies par les services de renseignements sur une grande entreprise de déstabilisation fort heureusement rapidement éventée et neutralisée", a poursuivi M. Cissé.
"L'impunité n'aura plus cours", a-t-il averti, évoquant les audits actuels dans des sociétés et offices publics.
Des "mesures de liberté surveillée" déjà imposées à "d'anciens ministres du gouvernement déchu sont maintenues" et élargies aux "anciens directeurs" récemment interpellés, a-t-il souligné.
Le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte) et le gouvernement "mettent en garde contre toute velléité de remise en cause des acquis actuels du peuple nigérien" et appellent à "un sursaut patriotique", a-t-il martelé.
Plus tôt vendredi, les avocats des personnalités détenues ont annoncé avoir porté plainte pour "arrestations et séquestrations arbitraires" contre le ministre de l'Intérieur, le directeur de la police judiciaire et le commandant de la compagnie nationale de sécurité.
Selon l'un des avocats, Souley Oumarou, les personnes arrêtées sont au nombre de dix-sept et détenues dans un camp de la police à Niamey.
Les arrestations, qui ont visé au moins quatre ex-ministres, ont été dénoncées par l'ancien parti au pouvoir, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD).
Mamadou Tandja, renversé après 10 ans à la tête du pays, et l'ex-ministre de l'Intérieur Albadé Abouba sont toujours aux mains des putschistes qui ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n'a pas été fixée.
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