Les autorités craignent des problèmes de réinsertions pour ces hommes parfois lourdement armés.
Or pour Boubé Naméoua, analyste politique et professeur de philosophie à l'université de Dakar, ces quelques centaines de combattants maliens ne sont «que la face cachée de l'iceberg ».
La Mauritanie, le Niger, le Tchad, le Mali, ou dans une moindre mesure l'Algérie ont tous été touchés par le retour de ces combattants.
Pour Boubé Namouéa, les nouveaux responsables en Libye et l'OTAN ont mal évalué l'impact régional du retour des combattants dans leur pays d'origine, et c'est à la communauté internationale d'intervenir pour aider les pays du Sahel.
Boubé Namouéa répond aux questions de Laeila Adjovi.
BBC