Afin de juguler les coupures récurrentes de l’énergie électrique au Niger, la Société d'exploitation des eaux du Niger (SEEN) fait recours aux groupes électrogènes dont sont équipées ses usines de production pour alimenter les populations en eau potable. Ce qui nécessite un investissement financier conséquent.
Selon le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement Issoufou Katambé (photo), «de janvier à ce jour, l’utilisation des groupes électrogènes pour pallier le manque d’électricité a coûté plus de 75 millions FCFA à la SEEN, alors même que le contrat a été signé sur la base de l’utilisation de l’énergie électrique pour le fonctionnement des usines ».Ce qui représente un réel manque à gagner pour cette structure.
Pourtant, malgré les mesures prises par la SEEN, le déficit occasionné par les coupures d’électricité est non négligeable.
En fait, dans la seule ville de Niamey, ces coupures occasionnent un déficit de l’ordre de 6% dans la production journalière et la production par les groupes électrogènes est assurée à hauteur de 60% seulement, selon le membre du gouvernement.