Depuis quelques semaines déjà, Niamey la capitale du Niger ainsi que plusieurs autres villes du pays broient du noir. Les interruptions intempestives et quotidiennes de l’énergie électrique rythment le quotidien des populations. Cette situation s’est même aggravée, ces derniers jours, particulièrement à Niamey, en proie à des délestages à répétition. Et à l’allure où vont les choses, le bout du tunnel n’est pas pour demain.
Dans une récente sortie, le directeur général de la Société nigérienne d'électricité (Nigelec), Halid Alhassane (photo), ne se montre pas rassurant. Sans ambages, il a affirmé que les populations devront se préparer à vivre encore pendant un bon moment ces délestages.
Selon ce dernier, plusieurs équipements sont en panne. Il s’agit notamment d’un groupe, à Goudel, endommagé depuis novembre 2018 et qui est irréparable. « Ce qui occasionne une perte de 10 MW que génère ce poste électrique dans notre capacité de production », explique le DG. C’est le cas aussi d’un groupe de la centrale de Gorou Banda dont le régulateur est en panne, ce qui n’arrange pas la situation, apprend-on. A cela s’ajoutent les perturbations du réseau du Nigeria qui fournit au Niger 75MW d’énergie électrique.
A côté de tous ces dysfonctionnements techniques, la consommation de l’énergie électrique au Niger a considérablement accru ces dernières semaines, du fait de la forte chaleur enregistrée dans le pays.
Aujourd’hui, la Nigelec fonde son espoir sur les groupes commandés, d’une capacité de 16MW, pour améliorer la situation, d’ici le mois de juin prochain. Elle compte également sur la saison ...
