Adopté par le gouvernement, le 29 avril, le code électoral révisé, proposé par le Conseil national de dialogue politique (CNDP), malgré un boycott de l’opposition, est sur le point d’être voté par le parlement nigérien à l’Assemblée nationale.
A quelques jours de cette étape décisive pour le processus électoral au Niger, le Front patriotique, une des coalitions de l’opposition, a initié une dernière démarche auprès du Premier ministre Brigi Rafini, président du CNDP, pour qu’un compromis soit trouvé pour la tenue d’élections consensuelles.
Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, le président du Front patriotique suggère notamment la modification des articles 8, 12, 14, 33 de ce code électoral révisé.
« Notre souhait le plus ardent est que le code électoral soit issu d’un large consensus de la classe politique. Cela favorisera, à nos yeux, l’installation d’un climat de confiance qui nous permettra de réussir ce tournant de la première alternance démocratique dans l’histoire de notre pays », a souligné Ibrahim Yacouba (photo), président du FP dans sa lettre.
Il faut noter que les partis de l’opposition nigérienne, regroupés au sein du Front patriotique (FP) et du Front républicain pour la défense de la démocratie et de la République (FRDDR) avaient boycotté l’élaboration du nouveau code électoral à cause du manque de consensus sur plusieurs articles.