Les drones des forces françaises de Barkhane dans la Sahel étaient jusque-là utilisés pour des missions de renseignement et de surveillance dans la lutte contre le terrorisme. Dans quelques semaines, ces Reapers seront armés de bombes, informe le site DW.
Un choix qui comporte de nombreux risques, souligne Yannick Queau, directeur de recherche du Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité (GRIP) : « Le fait que ce soient des bombes à guidage laser qui ont une capacité de destruction et de déflagration, quand par exemple on cible un individu en particulier, fait qu'on peut s'attendre à des victimes collatérales », dit-il.
Contacté par notre confrère, le ministre nigérien de la Défense s’est montré favorable à cette initiative. « Le Niger donnera son accord s'il y a des cibles sur notre territoire », a déclaré Kalla Moutari.
Jean-Marie Nkoussa
Lire aussi: