La question de la sécurité nucléaire préoccupe le Niger dans un contexte sécuritaire national et régional marqué par le terrorisme et le risque croissant de l’usage des armes chimiques par les groupes terroristes.
« Avec des contextes sécuritaires national et régional, marqués par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, le risque d'utilisation de matières nucléaires et de sources radioactives, pour causer un maximum de dégâts reste réel », a souligné Dr Mindaoudou Souley Zeïnabou, Présidente de la Haute autorité nigérienne de l’énergie atomique (Hanea) au cours d’un atelier national de renforcement des capacités nationales dans le domaine de la sécurité nucléaire à Niamey.
Pour cela, la HANEA envisage la mise sur pied d’un régime national de sécurité nucléaire renforcé, qui permettra de prévenir, de détecter et de répondre efficacement à toute menace, acte malveillant ou intentionnel non autorisé, impliquant des sites et des matières nucléaires ou radioactives, en toute circonstance.
Car, d’après cette institution, la menace est réelle pour le Niger, grand producteur mondial d’uranium qui abrite 300 sources radioactives de faible activité utilisées dans des domaines tels que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la santé humaine, la recherche, l’industrie et les transports entre autres.