Les étudiants béninois qui aspirent aux bourses d’études nationales et internationales seront contraints de signer un contrat qui les obligera à travailler dans la fonction publique à la fin de leur formation. C’est la substance d’un projet de loi que le gouvernement béninois vient d’introduire au Parlement.
Cette mesure a été prise suite au constat selon lequel les investissements pour les bourses d’études ne sont pas profitables pour l’Etat. La mesure qui va également s’étendre aux bénéficiaires des stages inclura des sanctions pour tous ceux qui ne s’y conformeront pas.
L’objectif ici, en plus d’optimiser un meilleur retour sur investissement, c’est de développer le mécanisme de l’insertion professionnelle dans le pays. Pour cette deuxième raison, il est prévu la création d’un fichier national de boursiers pour un meilleur suivi.
En outre, cette loi pourrait permettre de contrôler la fuite des cerveaux qui est aujourd’hui une préoccupation globale pour les pays africains. Plusieurs allocataires de bourses ne reviennent pas toujours dans leur pays d’origine après leur formation.
Vanessa Ngono Atangana
