Une tradition à perpétuer pour assurer pérennité et continuité à ce
patrimoine immatériel : l’inauguration d’une maison internationale
d’artistes avec la création d’une école dédiée à cet art.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre internationale d’Imzad, qui en est à sa 3e édition, s’est déroulée, vendredi, à la maison de la Culture dans une ambiance festive en présence de personnalités importantes dont la secrétaire générale du ministère de la Culture, le ministre des Ressources en eau, la ministre déléguée à la Recherche scientifique et les ambassadeurs de France, de Belgique, du Congo, d’Ukraine, de Chine.
Organisée par l’association Sauver l’Imzad, cette manifestation qui s’étalera jusqu’au 18 du mois en cours, retrace l’authenticité de l’héritage culturel des hommes du désert qui ont tout le droit de s’enorgueillir d’avoir préservé un patrimoine culturel millénaire grâce à l’amour et à l’attachement inégalables qu’ils portent à leurs valeurs et mœurs ancestrales dont l’histoire du fameux violon monocorde, dit Imzad. Il constitue le symbole de noblesse des femmes touareg à travers lequel elles embrassent tendrement les expressions vivantes de leurs aïeux sans pour autant faillir à la règle ni au devoir de les transmettre fidèlement à leurs descendants.
C’est pour cette raison que l’association Sauver l’Imzad tient à perpétuer cette tradition à l’effet d’assurer pérennité et continuité à ce patrimoine immatériel que des millénaires n’ont pas pu épuiser. Pour ce faire, une école d’Imzad a été créée et une maison internationale d’artistes a été, à l’occasion, inaugurée. “Ce qui fut un rêve par le passé est devenu une réalité. Dar el Imzad, ou la maison internationale des artistes permettra à la région de retrouver sa grandeur originelle à travers les rencontres d’artistes, de poètes qui y seront organisées. C’est un lieu de tolérance, de convivialité et d’engagement qui rapprochera les cœurs des gens toujours fascinés par l’envoûtante culture du Sahara”, a déclaré Farida Sellal, la présidente de l’association, sous un tonnerre d’applaudissements. Intervenant dans ce cadre, la ministre délégué à la Recherche scientifique a mis en relief l’importance de cette maison dans la préservation des traditions orales en insistant sur l’utilité de lancer “une nouvelle spécialisation à l’université de Tamanrasset sur l’anthropologie afin de mieux comprendre le passé via la création des entités physiques de recherches notamment avec l’intégration de notre pays au comité de l’Unesco pour mener des recherches profondes sur les fonctions et les valeurs des expressions et pratiques cultuelles ainsi sur les moyens de préservation et de protection des patrimoines culturels immatériels”. Au programme de cette manifestation : un colloque international sur la poésie des gens du désert auquel ont pris part des chercheurs, anthropologues, ethnologues, écrivains à l’exemple de l’ex-ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Boudjemaâ Haïchour qui a animé, hier, une conférence autour du thème “Poèmes de l’errance et splendeurs du désert”.
Le conférencier a fait voyager l’assistance dans le panorama féerique du Hoggar. Après cette intervention, les hôtes de l’Haggar sont conviés à la cérémonie d’inauguration de la maison d’imzad et à une visite guidée au village des artisans, Ihakit Ihoussine où sont également présentés les groupes inscrits aux différents concours culturels et les groupes de musiques qui front, une semaine durant vibrer la capitale de l’Ahaggar.
11 formations sont à l’affiche pour des concerts de musique dont le premier show est offert par le groupe Atri n’assouf qui s’est forgé un cachet particulier dans la musique traditionnelle tamasheq avec quelques touches de la musique d’Afrique de l’Ouest agrémentés par des sonorités amazighes.
Rabah KARECHELa cérémonie d’ouverture de la rencontre internationale d’Imzad, qui en est à sa 3e édition, s’est déroulée, vendredi, à la maison de la Culture dans une ambiance festive en présence de personnalités importantes dont la secrétaire générale du ministère de la Culture, le ministre des Ressources en eau, la ministre déléguée à la Recherche scientifique et les ambassadeurs de France, de Belgique, du Congo, d’Ukraine, de Chine.
Organisée par l’association Sauver l’Imzad, cette manifestation qui s’étalera jusqu’au 18 du mois en cours, retrace l’authenticité de l’héritage culturel des hommes du désert qui ont tout le droit de s’enorgueillir d’avoir préservé un patrimoine culturel millénaire grâce à l’amour et à l’attachement inégalables qu’ils portent à leurs valeurs et mœurs ancestrales dont l’histoire du fameux violon monocorde, dit Imzad. Il constitue le symbole de noblesse des femmes touareg à travers lequel elles embrassent tendrement les expressions vivantes de leurs aïeux sans pour autant faillir à la règle ni au devoir de les transmettre fidèlement à leurs descendants.
C’est pour cette raison que l’association Sauver l’Imzad tient à perpétuer cette tradition à l’effet d’assurer pérennité et continuité à ce patrimoine immatériel que des millénaires n’ont pas pu épuiser. Pour ce faire, une école d’Imzad a été créée et une maison internationale d’artistes a été, à l’occasion, inaugurée. “Ce qui fut un rêve par le passé est devenu une réalité. Dar el Imzad, ou la maison internationale des artistes permettra à la région de retrouver sa grandeur originelle à travers les rencontres d’artistes, de poètes qui y seront organisées. C’est un lieu de tolérance, de convivialité et d’engagement qui rapprochera les cœurs des gens toujours fascinés par l’envoûtante culture du Sahara”, a déclaré Farida Sellal, la présidente de l’association, sous un tonnerre d’applaudissements. Intervenant dans ce cadre, la ministre délégué à la Recherche scientifique a mis en relief l’importance de cette maison dans la préservation des traditions orales en insistant sur l’utilité de lancer “une nouvelle spécialisation à l’université de Tamanrasset sur l’anthropologie afin de mieux comprendre le passé via la création des entités physiques de recherches notamment avec l’intégration de notre pays au comité de l’Unesco pour mener des recherches profondes sur les fonctions et les valeurs des expressions et pratiques cultuelles ainsi sur les moyens de préservation et de protection des patrimoines culturels immatériels”. Au programme de cette manifestation : un colloque international sur la poésie des gens du désert auquel ont pris part des chercheurs, anthropologues, ethnologues, écrivains à l’exemple de l’ex-ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication Boudjemaâ Haïchour qui a animé, hier, une conférence autour du thème “Poèmes de l’errance et splendeurs du désert”.
Le conférencier a fait voyager l’assistance dans le panorama féerique du Hoggar. Après cette intervention, les hôtes de l’Haggar sont conviés à la cérémonie d’inauguration de la maison d’imzad et à une visite guidée au village des artisans, Ihakit Ihoussine où sont également présentés les groupes inscrits aux différents concours culturels et les groupes de musiques qui front, une semaine durant vibrer la capitale de l’Ahaggar.
11 formations sont à l’affiche pour des concerts de musique dont le premier show est offert par le groupe Atri n’assouf qui s’est forgé un cachet particulier dans la musique traditionnelle tamasheq avec quelques touches de la musique d’Afrique de l’Ouest agrémentés par des sonorités amazighes.
Source: http://www.liberte-algerie.com