Au Sénégal, et dans de nombreux pays d’Afrique francophone, la série « Maîtresse d’un homme marié » ne cesse de faire parler. Ses 34 épisodes sont disponibles sur 2sTV et YouTube, où ils affichent presque tous environ 1,5 million de vues.
Son succès, résultant d’une recette particulièrement créative à divers niveaux, oriente peut-être les séries africaines vers un modèle gagnant.
En effet, pour commencer, l’une des clés de la réussite de cette série réside dans sa narration. En plus d’être écrite selon les standards de qualité de la télévision internationale, l’histoire traite de sujets qui intéressent fortement son audience.
A ce propos, le ciblage de l’audience est aussi l’une des plus grandes réussites des producteurs.
La série vise principalement les femmes noires d’Afrique subsaharienne. Il suffit d’opposer la profondeur des personnages féminins à la conception plutôt simpliste des personnages masculins pour le remarquer. Ce qui n’empêche pas de nombreux hommes de suivre les épisodes de la série.
Un autre point positif dans la conception de « Maîtresse d’un homme marié » est sa promotion peu intrusive de la culture sénégalaise. Pourtant, les acteurs s’expriment en wolof, une langue locale, et les dialogues sont sous-titrés. Cela ne semble pas affecter les chiffres de la série qui déchaîne les passions sur les réseaux sociaux auprès de personnes se trouvant hors du Sénégal.
Toutefois, le coup de génie de la série réside dans sa façon de faire de la publicité pour les annonceurs partenaires. Les partenaires présents dans les spots publicitaires, au début et ...