» Selon les informations recueillies sur place, les 52 soldats étaient partis à la poursuite des terroristes qui ont été repoussés et poursuivis après l’attaque de la prison de Koutoukalé. Hélas, ils sont tombés dans un traquenard tendu par une centaine d’assaillants montés sur une vingtaine de motos et dans cinq (05) véhicules 4×4. Les soldats loyalistes patrouillaient près du village de Baley Béri, lorsqu’un de leurs véhicules sauta sur une mine. La violente explosion et les tirs nourris des assaillants n’ont laissé aucune chance aux soldats qui tentaient de secourir les victimes de la mine. Malgré le risque de tomber dans de nouvelles embuscades, les premiers renforts terrestres sont arrivés sur le site à la tombée de la nuit. Les recherches engagées ont permis de retrouver trois véhicules appartenant à l’armée nationale.
J’ai regretté et condamné cette attaque de Mangaïzé, qui a été simultanément conduite avec celle de Koutoukalé et ailleurs. C’est en voulant sauver les victimes de l’engin explosif improvisé que nos soldats se sont vus envahis et encerclés par de nombreux assaillants embusqués en hauteur et fortement armés. De véritables affrontements ont eu lieu et c’est sur un rayon de 15 km que des corps et des blessés ont été retrouvés. Les autorités ont décidé de procéder à l’enterrement des 27 corps de soldats.
Après avoir souligné l’effet de surprise qui a dû jouer en faveur des forces du mal mais aussi le difficile accès à la zone, J’alerte contre la forte menace terroriste au Niger et la tentative d’implantation des terroristes dans notre pays. Notant qu’ils essayent de prendre pied au Niger, la question a été posée au niveau de la réunion du Conseil National de sécurité (CNS).
Il faut rappeler que cette embuscade s’est déroulée dans une région où avait eu lieu, en octobre 2017, une attaque similaire à l’issue de laquelle 5 militaires nigériens et 4 soldats américains ont trouvé la mort. Là aussi les terroristes étaient venus en grand nombre à bord d’une dizaine de véhicules et d’une vingtaine de motos à hauteur de Tongo-Tongo, près de la frontière avec le Mali » .
DIM
Aîr Info
» Selon les informations recueillies sur place, les 52 soldats étaient partis à la poursuite des terroristes qui ont été repoussés et poursuivis après l’attaque de la prison de Koutoukalé. Hélas, ils sont tombés dans un traquenard tendu par une centaine d’assaillants montés sur une vingtaine de motos et dans cinq (05) véhicules 4×4. Les soldats loyalistes patrouillaient près du village de Baley Béri, lorsqu’un de leurs véhicules sauta sur une mine. La violente explosion et les tirs nourris des assaillants n’ont laissé aucune chance aux soldats qui tentaient de secourir les victimes de la mine. Malgré le risque de tomber dans de nouvelles embuscades, les premiers renforts terrestres sont arrivés sur le site à la tombée de la nuit. Les recherches engagées ont permis de retrouver trois véhicules appartenant à l’armée nationale.
J’ai regretté et condamné cette attaque de Mangaïzé, qui a été simultanément conduite avec celle de Koutoukalé et ailleurs. C’est en voulant sauver les victimes de l’engin explosif improvisé que nos soldats se sont vus envahis et encerclés par de nombreux assaillants embusqués en hauteur et fortement armés. De véritables affrontements ont eu lieu et c’est sur un rayon de 15 km que des corps et des blessés ont été retrouvés. Les autorités ont décidé de procéder à l’enterrement des 27 corps de soldats.
Après avoir souligné l’effet de surprise qui a dû jouer en faveur des forces du mal mais aussi le difficile accès à la zone, J’alerte contre la forte menace terroriste au Niger et la tentative d’implantation des terroristes dans notre pays. Notant qu’ils essayent de prendre pied au Niger, la question a été posée au niveau de la réunion du Conseil National de sécurité (CNS).
Il faut rappeler que cette embuscade s’est déroulée dans une région où avait eu lieu, en octobre 2017, une attaque similaire à l’issue de laquelle 5 militaires nigériens et 4 soldats américains ont trouvé la mort. Là aussi les terroristes étaient venus en grand nombre à bord d’une dizaine de véhicules et d’une vingtaine de motos à hauteur de Tongo-Tongo, près de la frontière avec le Mali » .
DIM