Le Sahel touristique est sinistré, et ce n'est
malheureusement pas prêt de redémarrer. Entre les enlèvements trés
médiatisés d'occidentaux en 2010 et 2011, et l'impact de la guerre en
Libye, qui a fortement déstabilisé la région, le Sahel est aujourd'hui
le théâtre d'une rébellion touareg et d'une lutte de pouvoir plutôt
sanglante.
Des centaines de dépôts d'armes libyens ont été pillés pendant la
guerre, et les armes bien souvent ramenées au Sahel. La chute de Kadhafi
a poussé ensuite à l'exode vers cette même région, notamment vers le
nord du Mali, des centaines de ses soldats. Le nord du Mali est depuis
plusieurs mois le théâtre d'affrontements divers, entre les autorités
maliennes et les Touaregs surtout.
Résultat, la zone est bien fournie en armes. Et pendant ce temps, les touristes ont déserté.
Dans ce contexte mouvementé, voilà une initiative responsable qu'on
peut souligner. Allibert a décidé de soutenir ses partenaires locaux,
guides, chameliers ou cuisiniers, qui ne tirent aujourd'hui plus de
revenus du tourisme.
Le TO a mis en avant sur son site Web quatre projets :
acheter des bus pour le transport local en Mauritanie, faire des
micro-crédits pour des projets ruraux au Mali, acheter un troupeau de
chèvres et de moutons en Libye, et construire une école au Niger.
Ces quatre projets sont présentés sur le site, parfois avec des
petites vidéos. Allibert appelle à faire des dons pour soutenir ces
projets, et s'engage, de son côté, à verser 50 000 euros en plus des
dons à son association Globetrekkeurs, qui mène des projets de
développement dans plusieurs pays (voir les projets 2012).
Les projets et les dons : allibert-trekking.com/1004.
