Plus l’insécurité perdure au Nord-Mali, plus de nouveles
formes répressions se font sentir sur les populations nomades. Le jeudi
1er mars, une milice songhoï appelée « Gandaïso » (les enfants du pays),
a fait une descente musclée dans un campement touareg (appelé «
Bangh-malane », situé à 40 km entre Hombori et Gossi, région de
Tombouctou, dans le Gourma) pour fouiller ce campement. Du coup, cette
action a provoqué une vague de panique au sein des populations nomades
(touarègues et arabes).
La
milice « Gandaïso » a procédé à la fouille des tentes touarègues et à
la confiscation des téléphones portables des femmes et des enfants.
Elle aurait également volé une somme d’argent dans ce campement avant
d’intimider les habitants du campement.
Pour justifier son attaque, la milice « Gandaïso » explique que ce campement est proche du MNLA. Or selon nos informations, ce campement est celui du président du Conseil de cercle de Gourma Rharouss, Mohamed Youssouf, un touareg de la tribu Imghad, la même tribu que celle du Colonel-Major Alhadji Gamou qui combat le MNLA et fait partie des rangs de l’armée malienne. Toujours selon nos informations reçues de Gao, aucun membre du campement attaqué n’a été physiquement atteint. Cependant, cette attaque a semé le sauve qui peut dans tous les campements nomades, notamment arabes et touaregs, car avec cette rebellion, la plupart des populations ont déserté la ville pour camper quelque part dans le désert de crainte de se retrouver entre deux feux.
La milice songhoï « Gandaïso » a cette mauvaise réputation de ne s’attaquer qu’aux campements et aux nomades civils sans défense. Contrairement aux autres milices touarègues et arabes qui combattent les rebelles du MNLA aux côtés de l’armée, la milice « Gandaïso », elle, ne s’attaque qu’aux bergers touaregs ou arabes et les campements des civils nomades. Informé de ce qui se passe dans la zone de Gossi, le Gouverneur de la région de Gao, le Général de Brigade Mamadou Adama Diallo, a exhorté la milice « Gandaïso » à rentrer à Gao le plus tôt possible. « Le Gouverneur a instruit à la milice Gandaïso de rentrer ce soir même (jeudi 1er mars) dans la ville de Gao et désormais, s’il y a une patrouille des milices, ça serait une patrouille mixte avec la milice touarègue et arabe pour éviter les dégâts », dit un élu de la région de Gao sous couvert de l’anonymat.
Pour justifier son attaque, la milice « Gandaïso » explique que ce campement est proche du MNLA. Or selon nos informations, ce campement est celui du président du Conseil de cercle de Gourma Rharouss, Mohamed Youssouf, un touareg de la tribu Imghad, la même tribu que celle du Colonel-Major Alhadji Gamou qui combat le MNLA et fait partie des rangs de l’armée malienne. Toujours selon nos informations reçues de Gao, aucun membre du campement attaqué n’a été physiquement atteint. Cependant, cette attaque a semé le sauve qui peut dans tous les campements nomades, notamment arabes et touaregs, car avec cette rebellion, la plupart des populations ont déserté la ville pour camper quelque part dans le désert de crainte de se retrouver entre deux feux.
La milice songhoï « Gandaïso » a cette mauvaise réputation de ne s’attaquer qu’aux campements et aux nomades civils sans défense. Contrairement aux autres milices touarègues et arabes qui combattent les rebelles du MNLA aux côtés de l’armée, la milice « Gandaïso », elle, ne s’attaque qu’aux bergers touaregs ou arabes et les campements des civils nomades. Informé de ce qui se passe dans la zone de Gossi, le Gouverneur de la région de Gao, le Général de Brigade Mamadou Adama Diallo, a exhorté la milice « Gandaïso » à rentrer à Gao le plus tôt possible. « Le Gouverneur a instruit à la milice Gandaïso de rentrer ce soir même (jeudi 1er mars) dans la ville de Gao et désormais, s’il y a une patrouille des milices, ça serait une patrouille mixte avec la milice touarègue et arabe pour éviter les dégâts », dit un élu de la région de Gao sous couvert de l’anonymat.
Depuis le déclenchement de la rébellion le 17 janvier dernier, des
milliers de nomades ont quitté les villes pour se retrouver quelque part
dans le désert. Aujourd’hui, les populations sans défense sont non
seulement exposées à la faim, à la soif et au manque d’abris, mais aussi
aux attaques des bandits et autres brigands dans le désert.
le Combat