12 mars 2013

Des officiers et des soldats du MIA adhèrent au MNLA

Le Temps DZ.

Dans une déclaration adressée à notre rédaction, deux officiers du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) annoncent l’adhésion d’officiers et de soldats au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). «Au nom des officiers et des soldats du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), nous annonçons notre adhésion au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), suite à l’entente et compte tenu de la gravité de la situation que connaît la région nécessitant l’unité de tous ses fils», est-il écrit dans cette déclaration signée par les colonels Intalla Assayid et Bah Moussa.

«Nous soulignons également l’importance primordiale d’une bonne préparation et de la restructuration de l’armée de l’Azawad pour être en mesure d’accomplir son devoir dans la lutte contre le terrorisme» et «protéger les populations de l’Azawad des violations répétées de l’armée malienne et de ses milices et travailler pour assurer la sécurité et la stabilité de la région», précisent-ils

A en croire le texte signé par ces deux officiers du Mouvement islamique de l’Azawad, cette déclaration a été élaborée à Kidal, ville du Mali, fief d’Ançar Eddine chassé de cette région par l’offensive militaire française.

Pour rappel, des membres d’Ançar Eddine s’étaient retirés de ce mouvement pour se joindre au MIA, lui reprochant de rejeter le dialogue avec le gouvernement du Mali. C’était peu de temps avant l’offensive militaire française qui a pour but de chasser les organisations terroristes du nord du Mali.

Le mouvement national de l’Azawad, lui, refuse de déposer les armes «avant que ne soit conclu un accord avec le gouvernement malien». Le MNLA, qui avait proposé à la France de l’aider dans son offensive militaire contre Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), a refusé d’accepter l’accès à l’armée malienne aux villes desquelles ces organisations terroristes ont été chassées, exigeant, au préalable, «un dialogue et un accord avec le pouvoir à Bamako».

Le Mouvement national de libération de l’Azawad a même accusé l’armée malienne d’avoir commis des «exactions contre le peuple de l’Azawad», tout en rappelant que «les revendications du peuple de l’Azawad ne datent pas d’aujourd’hui».

http://www.letempsdz.com/content/view/88393/1/M. A.

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