Arrivé très tôt, aux aurores, hier matin en catimini à Tripoli, le président du CNT Moustapha
Abdeljelil avait convié hors médias, tous les chefs de tribus et les
chefs de gangs ou milices. Une visite secrète qui a commencé vers 5h du
matin dès sa descente sur le tarmac de l’aéroport militaire de la
capitale libyenne. Considérant que de violents combats se sont
poursuivis avec violence entre les rebelles de Zenten et les milices
qui contrôlaient encore Tripoli à l’aéroport international, Moustapha
Abdeljelil ne pouvait faire autrement.
Dans son speech, face à ses
invités, la voix chevrotante, presque apeuré dans son attitude,
Moustapha Abdeljalil a exhorté ces derniers à se donner “la main pour
une Libye en paix”. Il a ajouté, “Nous sommes tous frères”. Il a dit aux
chefs de tribus de ramener les “brebis galeuses au bercail”, de faire
en sorte “qu’ils déposent les armes”. Ces derniers ont rejeté violemment
son propos, lui demandant d’abord de réparer les dégâts causés par
cette guerre, et de stopper son allégeance au Qatar…
Mais, les zélateurs idiots du
CNT, ceux qui se croient tout permis, trouverons quelque chose pour
chercher à contrecarrer la vérité du terrain. Tout va pourtant mal, très
mal même. Pour information, depuis que le peuple de Benghazi se
révolte, personne ne sait où vit désormais Moustapha Abdeljalil.
Certains le soupçonnent d’être un exilé de luxe en Turquie, et qui fait
des excursions en Libye pour tenir des réunions.
Aux chefs miliciens, Moustapha
Abdejalil a prié de “déposer les armes et de se réunir très vite autour
d’une armée nationale”, pour “mettre en déroute, la recrudescence des
bandes armées qui menacent la paix”. Il parlait en fait de l’armée de
résistance libyenne, l’armée verte qui, avec son redéploiement, inquiète
de plus en plus. Le CNT est tellement dans la mouise, qu’il ne manque
plus qu’il face à nouveau appel aux terroristes de l’OTAN.
En conclusion, du côté des tribus
comme du côté des miliciens, en choeur, ils ont tous demandé le départ
du Qatar de leur patrie. Alors que ce petit Émirat pétrolier rachète
tout en France, vire même des entraîneurs brillants, en l’occurrence
Antoine Kombouaré du Paris Saint Germain (PSG), en Libye, ce n’est pas
de la mer à boire.
Source: http://allainjules.com